Des veuves ostracisées sont confrontées à une vie de mendicité

Les jeunes veuves sont « des cibles faciles pour l’esclavage et l’industrie du sexe ».

Octobre 2023

« Des millions de veuves vivent dans des sociétés où elles sont tenues pour responsables de la mort de leur mari, quels que soient la maladie, l’accident ou les circonstances », a déclaré le fondateur de GFA World, K. P. Yohannan (également connu sous le nom de Métropolitain Yohan). « Elles sont considérées comme une malédiction et sont socialement rejetées, maltraitées, négligées et souvent abandonnées, ainsi que leurs enfants. »

« Pour celles qui se sont mariées à un jeune âge, elles peuvent porter le stigmate de “veuve” pendant des décennies, voire toute leur vie d’adulte. »

Pour bon nombre des quelque 258 millions de veuves dans le monde, en particulier en Afrique et en Asie, le seul moyen de survivre est de fouiller les poubelles et de mendier, a déclaré M. Yohannan.

« Leur condition de sans-abri et leur faim en font des cibles faciles pour l’exploitation, l’esclavage et l’industrie du sexe », a-t-il déclaré.

Voici quelques exemples alarmants de l’extrême maltraitance à laquelle les veuves sont souvent confrontées :

• Des veuves nigérianes ont été enfermées dans une pièce avec les cadavres de leurs maris et forcées de se raser la tête — un rituel de la honte.
• En Afghanistan, des veuves exclues ont dû établir leur propre « colonie » sur une colline au-dessus d’un cimetière, à l’écart de la société.
• Au Kenya, pendant la pandémie, des veuves ont été chassées de chez elles par leur belle-famille qui les considérait comme un « fardeau excessif ».
• Dans de nombreux pays, les rues des villes sont le seul endroit où vivent les veuves abandonnées par leur famille.

Dans certains pays d’Afrique et d’Asie, les nouvelles veuves ont à peine enterré ou incinéré leur mari que quelqu’un tente de s’emparer de leur maison, de leurs terres ou de leurs biens, invoquant la perte de leurs droits de propriété après le décès du mari.

« Bien que leur famille et la société aient tourné le dos à ces femmes précieuses, Dieu les aime profondément », a déclaré M. Yohannan. « Comme le dit la Bible, nous devons prendre soin des orphelins et des veuves dans leurs afflictions ».

Dieu répond au cri de la veuve

GFA World et son réseau de missionnaires nationaux fournissent des soins médicaux, des cours d’alphabétisation, une formation professionnelle pour les jeunes veuves et des animaux de ferme générateurs de revenus, tels que des vaches et des chèvres.

Kacia vit dans un village éloigné où les maisons sont construites avec des poteaux de bambou et les murs sont recouverts de boue. À la mort de son mari, Kacia a crié à Dieu en désespoir de cause. Ses prières ont été exaucées lorsque des chrétiens locaux sont venus la réconforter et prier avec elle.

Avec l’aide de GFA World, ils ont pu offrir une chèvre à Kacia afin qu’elle puisse élever un petit troupeau, vendre du lait et disposer d’un revenu régulier. « Je suis très heureuse parce que cela m’a donné l’espoir et la dignité de pouvoir continuer ma vie », a-t-elle déclaré. « Mon cœur déborde de reconnaissance ».