Dilemmes quotidiens
Élever quatre garçons n’a jamais été facile. Lorsque le mari d’Ariana était en vie, il subvenait à leurs besoins essentiels en travaillant comme maçon, et Ariana s’occupait de leurs garçons et travaillait à l’entretien de la maison : elle allait chercher de l’eau, cuisinait, faisait le ménage et s’occupait du bétail. Entre-temps, elle s’occupait tout particulièrement de leur troisième fils, Jalin, qui souffre d’un handicap l’empêchant de marcher, de parler ou de s’asseoir tout seul.
Le mari d’Ariana est décédé d’une crise cardiaque en 2021, la laissant sans partenaire pour partager le fardeau d’élever une famille. Chaque matin, Ariana se réveillait avec des choix difficiles et un labeur constant. Au milieu de cette tragédie, Ariana a trouvé du réconfort dans la connaissance de celui qui a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11.28).
« Depuis le jour du départ de mon mari, j’étais triste. En même temps, c’était une douleur pour moi », explique Ariana. « Mais grâce à l’amour de Jésus, que je connais et dont j’ai fait l’expérience, c’est la force que j’ai pour m’occuper de mes enfants et continuer ma vie. Même s’il y a des problèmes et des difficultés, je fais face à tout cela avec joie. »
Même si Ariana avait confiance en Christ pour l’aider, les responsabilités pratiques étaient accablantes. Sans robinet ni puits, Ariana n’avait pas d’autre choix pour répondre à l’un des besoins essentiels de ses enfants. Elle demandait généralement de l’eau potable à ses voisins. Beaucoup ont fait preuve de compassion et de générosité, mais, surtout pendant les saisons sèches, certains d’entre eux ont également eu du mal à se procurer de l’eau potable en quantité suffisante. Parfois, ils refusaient de lui donner de l’eau, ou Ariana sentait qu’ils étaient réticents. Même lorsqu’ils lui fournissaient de l’eau potable, elle ne pouvait pas leur demander de répondre à tous ses besoins en eau.
L’eau microbiologiquement contaminée peut transmettre des maladies telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la typhoïde et la polio. On estime qu’elle est à l’origine d’environ 505 000 décès dus à la diarrhée chaque année.
Ariana avait également besoin d’eau pour cuisiner, se laver, faire la vaisselle, laver le linge, arroser les plantes et abreuver les poules. Elle devait aller soit au ruisseau contaminé derrière sa maison, qui s’asséchait généralement en été, ou à une rivière plus éloignée.
La lutte d’Ariana pour obtenir de l’eau potable en quantité suffisante est partagée par de nombreuses personnes dans sa communauté et dans le monde entier. L’Organisation mondiale de la Santé indique que plus de 2 milliards de personnes dans le monde dépendent de puits, de sources, de ruisseaux, de rivières, d’étangs ou de lacs pour s’approvisionner en eau; mais ces sources nécessitent un trajet aller-retour de 30 minutes ou plus, ou bien elles produisent de l’eau impure. Cette situation ne prive pas seulement ces familles du temps qu’elles pourraient consacrer à gagner un revenu ou à effectuer d’autres travaux productifs, mais elle menace également leur vie. « L’eau microbiologiquement contaminée peut transmettre des maladies telles que la diarrhée, le choléra, la dysenterie, la typhoïde et la polio. On estime qu’elle est à l’origine d’environ 505 000 décès dus à la diarrhée chaque année » explique l’OMS.1 Ariana croit que l’utilisation d’eau contaminée a pu contribuer au handicap de son fils Jalin.
En tant que mère célibataire, Ariana était confrontée à des difficultés encore plus grandes que la plupart des milliards de personnes qui ont besoin d’eau potable facilement accessible. Si elle devait marcher jusqu’à la rivière la plus éloignée, elle devait laisser Jalin et son plus jeune fils pendant des heures. Ariana ne pouvait pas porter des seaux d’eau et porter Jalin, elle devait donc demander à un voisin ou à un parent de s’occuper de ses garçons pendant son absence. C’est peut-être ce qui a le plus troublé Ariana. Bien qu’elle soit reconnaissante de l’aide des autres, cela la rendait mal à l’aise. Quelqu’un d’autre serait-il capable d’anticiper les besoins de ses fils et de s’occuper d’eux? Que se passerait-il si une urgence survenait pendant son absence?
Une aide abondante
Heureusement, le Seigneur ainsi que le pasteur d’Ariana connaissaient le lourd fardeau qu’elle portait et voulaient l’alléger. Ayant lui-même vécu dans le village pendant près de 25 ans, Simon, le pasteur de GFA, avait vu — et expérimenté personnellement — le manque d’eau potable dont souffraient Ariana et de nombreuses autres familles pauvres du village. Il avait vu comment les cours d’eau s’asséchaient pendant la saison sèche et comment les gens luttaient pour fournir de l’eau à leur bétail ou à leurs cultures. Lui-même avait l’habitude de parcourir environ 10 km pour obtenir de l’eau potable.
Le pasteur Simon a prié pour pouvoir faire quelque chose afin d’aider sa communauté à faire l’expérience de l’amour de Christ grâce à un meilleur accès à cette ressource vitale. Lorsqu’il a posé la question à son superviseur de ministère, celui-ci l’a soutenu de tout cœur et ils ont trouvé une solution pour aider 200 des familles qui avaient le plus besoin d’un approvisionnement fiable et adéquat en eau potable.
Le pasteur Simon a rapidement annoncé que l’église fournirait à ces familles de l’eau courante dans leurs propres maisons par l’intermédiaire du ministère des puits de Jésus. Alors que la plupart des puits de Jésus sont de véritables puits, la meilleure solution pour cette communauté était d’acheminer l’eau d’un ruisseau situé dans les collines environnantes. Lorsque Ariana a appris la nouvelle, la joie et l’étonnement l’ont envahie à l’idée d’avoir une source d’eau gratuite dans sa maison.
Le mois suivant, Ariana a ouvert un robinet et un jet d’eau s’est écoulé. Désormais, dans sa propre maison, elle disposait de suffisamment d’eau pure pour cuisiner, laver ses vêtements, se baigner et arroser ses plantes et abreuver ses poules. Plus important encore, elle et ses enfants avaient de l’eau pure à boire. L’époque où elle devait se rendre chez les voisins pour demander de l’eau ou laisser ses fils pour passer des heures à la rivière à faire la lessive et à aller chercher de l’eau est révolue.
« Grâce au puits de Jésus, l’eau arrive maintenant chez moi et est facilement accessible », dit Ariana. « C’est une vraie joie pour moi. Le temps que je passais à aller chercher de l’eau, ce temps retardait mes autres travaux dans la maison. Toutes ces choses, je peux maintenant les faire sans pression… C’est une grande bénédiction, et je suis si heureuse que l’eau arrive maintenant directement dans notre maison, et je n’ai pas besoin de sortir et d’aller demander de l’aide. »
« Merci beaucoup de nous faire ce cadeau de l’eau potable en abondance dont nous avons manqué pendant tant d’années. »
Une bénédiction qui ne cesse de couler
Avec plus de temps libre, Ariana trouve qu’il est plus facile de gérer son foyer. Cette mère de famille n’a plus à se demander chaque jour comment elle parviendra à trouver un équilibre entre la collecte de l’eau nécessaire à sa famille et la supervision et la prise en charge de tous ses garçons.
Pour Ariana et ses enfants, ainsi que pour environ 200 autres familles, cela signifie non seulement que la vie quotidienne peut être plus productive, mais aussi qu’ils peuvent jouir d’une meilleure santé. Un meilleur accès à l’eau potable pour la boisson et l’hygiène personnelle augmente l’hydratation nécessaire au bon fonctionnement des systèmes musculosquelettique, digestif et cardiaque,2 et diminue le risque de maladie et de décès causés par des agents pathogènes véhiculés par l’eau.3
Ariana remercie Dieu pour les donateurs qui ont contribué à rendre possible le projet du puits de Jésus dans son village.
« Merci beaucoup de nous faire ce cadeau de l’eau potable en abondance dont nous avons manqué pendant tant d’années, » dit-elle.
Grâce à l’eau pure qui coule de son robinet, elle voit l’amour de Dieu de façon nouvelle.
« La joie que je ressens est si vaste, elle est si grande parce que Dieu m’aime tellement, et c’est pourquoi nous avons reçu ce cadeau gratuit », explique Ariana. « Comme il nous a donné Jésus, il nous a donné de l’eau, qui est une joie ».
« La joie que je ressens est si vaste, elle est si grande parce que Dieu m’aime tellement, et c’est pourquoi nous avons reçu ce cadeau gratuit. »
Elle ne manque plus d’eau ou n’a plus à espérer que la générosité de ses voisins suffira à lui fournir quelques bouteilles d’eau potable ou à surveiller ses enfants pour qu’elle puisse aller en chercher davantage. Alors que la bonne volonté des gens peut s’épuiser, Dieu promet de « donner de la source de l’eau de la vie gratuitement à celui qui a soif » (Apocalypse 21.6). Tout comme l’eau qui alimente la maison d’Ariana ne s’épuise pas, la compassion de Dieu pour elle ne s’épuise pas non plus.
En fournissant de l’eau potable par l’intermédiaire des puits de Jésus, vous pouvez répondre à un besoin vital pour les familles démunies, améliorer la santé des communautés et leur montrer la compassion sans fin de Christ.
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