« J’ai un rêve », a proclamé Martin Luther King Jr. dans son célèbre discours prononcé en tant que leader du mouvement pour les droits de la personne. Moi, en tant que serviteur de Dieu, j’ai aussi un rêve! En effet, je rêve de voir le Corps de Christ se transformer radicalement de sorte que nous n’irions plus à l’église pour y trouver du divertissement et recevoir ce que nous voulons. Nous nous y rendrions plutôt afin de rencontrer le Dieu vivant, de saisir le but auquel il aspire pour notre vie et de poursuivre ce but.
Devons-nous chercher à accomplir de grandes choses, à rassembler d’énormes congrégations, à ériger des bâtiments de luxe et à profiter d’activités très divertissantes (même si ces choses en soi ne sont pas mauvaises)? Non. Je crois que Dieu est à la recherche d’une épouse. Dans son livre Destined for the Throne (« Destiné au trône »), Paul Billheimer décrit comment Dieu a créé toutes choses, visibles et invisibles, de manière à trouver une épouse pour son Fils. Dieu désire un peuple qui cherchera ce que lui-même cherche – pour lui être agréable; un peuple qui se préparera au jour où il rencontrera le Seigneur Jésus-Christ face à face.
Ils nous encouragent à mener une vie de compromis – au lieu de suivre l’exemple de Christ, qui s’est soumis à la volonté du Père, a choisi d’aller à la croix et nous demande de faire ainsi. Quand nous lisons dans les Évangiles ce que dit Jésus à propos d’agir en disciple, nous prenons conscience qu’il est impossible de vivre selon nos ambitions et nos désirs personnels, et de marcher sur les traces de Christ tout à la fois. D’ailleurs, Jésus a déclaré : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » (Luc 9.23) Christ nous appelle, nous, son épouse, à être dévoués à lui seul, à chercher à lui être agréables et à lui obéir. Voici ce que l’apôtre Paul a écrit : « … il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux ». (2 Corinthiens 5.15)
Il désire que nous nous soumettions complètement à lui, pas seulement notre vie personnelle, mais tout ce qui s’y rattache. Cela signifie de renoncer à soi-même. Cet abandon est très différent du fait de se priver de nourriture ou de nouveaux vêtements dans le cadre d’un exercice spirituel. Renoncer à soi signifie que l’on ne s’appartient plus. Vous vous chargez de votre croix et acceptez la douleur, la honte et le rejet qui l’accompagne. Vous soumettre à Dieu, c’est renoncer à votre vie par amour pour lui et dans l’intérêt de l’Évangile. C’est aussi céder votre âme, votre corps et tout le reste à la souveraineté de Christ. C’est abandonner tout droit de gérer votre propre vie, au point même de chercher la direction de Dieu en lui demandant : « Seigneur, où devrais-je aller aujourd’hui? Que souhaites-tu que je dise à cette personne? » Enfin, c’est être disposé à obéir, comme quand Abraham allait sacrifier Isaac, le fils promis qu’il aimait tendrement.
Au lieu de cela, nous devons regarder à Jésus et découvrir ce qu’il désire et ce qui lui tient à cœur pour son épouse. La Parole de Dieu nous révèle qu’il veut que ayons un caractère semblable au sien et que nous mettions en évidence son humilité, son obéissance, son amour, sa compassion, sa sainteté et sa bonté. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils ». (Romains 8.29) Afin que cette transformation s’opère, nous ne devons pas seulement participer à l’œuvre du Saint-Esprit dans notre vie, mais nous devons aussi être disposés à emprunter le chemin étroit dont Jésus a parlé. Les gens autour de nous seront libres de réaliser leurs rêves et de poursuivre leurs objectifs, mais nous ne pourrons plus agir comme eux, car nous avons trouvé un but beaucoup plus précieux à atteindre. Nous voulons passer chaque minute de notre vie sur terre à nous préparer à rencontrer Jésus, notre Époux céleste. Nous y parviendrons si nous cherchons à être agréables à Dieu seul et que nous nous éloignons de la tentation omniprésente de notre culture, qui nous dit qu’il est acceptable de faire des compromis. Jésus mérite que nous lui offrions tout notre amour et que nous renoncions à nous-mêmes.
Croyez-moi, dans l’éternité, nous ne regretterons jamais de l’avoir suivi de tout cœur.
K. P. Yohannan, docteur en théologie
fondateur de GFA World
If you would like to sponsor, donate or make a store purchase, please visit our US office page.