Pendant que Jésus était sur terre, il aurait pu faire toutes sortes de choses fantastiques.
Il aurait pu construire des bâtiments qui auraient fait rougir de honte les ingénieurs et les architectes de l’Empire romain. Il aurait pu fonder une université et enseigner les sciences aux érudits les plus intelligents de chaque pays.
Il aurait pu diriger la campagne d’évangélisation la plus importante que le monde ait jamais vue.
Il aurait pu guérir tous les malades sur terre et vider tous les hôpitaux.
Il aurait pu envoyer 12 000 apôtres au lieu de 12 pour établir son Église.
Pourquoi Jésus s’est-il abstenu de faire ces choses et un million d’autres choses extraordinaires puisqu’il en avait le pouvoir? La réponse est simple :
Il l’a déclaré très clairement : « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19.10, Seg)
Il était parfaitement conscient qu’il mourrait pour les péchés du monde entier, mais il savait aussi qu’il devait accomplir sa mission dans le tout petit pays d’Israël. Jésus vivait chaque journée en vue d’accomplir sa mission et il ne s’est jamais permis de se laisser distraire par quoi que ce soit ou qui que ce soit. Vers la fin de sa vie, il a simplement dit à son Père : « j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire » (Jean 17.4, Seg). Puis, sur la croix, il a considéré l’humanité passée, présente et à venir et il a proclamé : « Tout est accompli. » (Jean 19.30, Seg)
Juste avant le début de son ministère, le diable a essayé de convaincre Jésus d’utiliser sa puissance spirituelle incarnée d’une manière égoïste et sans l’autorisation de son Père. Jésus aurait effectivement pu changer des pierres en pains, sauter du haut du temple et survivre, ou tourner le dos à la croix, mais il a refusé.
Même lorsque le diable a utilisé Pierre et plus tard les Grecs pour tenter de l’empêcher d’accomplir sa mission, Jésus ne s’est toujours pas laissé aller à des distractions. Il a plutôt expliqué pourquoi il gardait le cap : « si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12.24, Seg). Puis, au cours des dernières heures de sa vie, quand Judas l’a trahi, que Pierre l’a renié et que tous ses disciples se sont enfuis, Jésus aurait facilement pu abandonner et dire : « Je me suis trompé. Ils ont trahi tout ce que je leur ai enseigné par l’exemple. Ça ne vaut pas la peine », et tourner le dos à la croix. Merci Seigneur, ce n’est pas ce qu’il a fait.
L’un des secrets derrière les victoires de l’apôtre Paul était l’objectif ultime qu’il poursuivait. Quand il affirmait « je n’y attache aucune importance » (Actes 24.20, Seg 21), il voulait dire que rien de ce qu’il affrontait, ni les difficultés, ni les persécutions ou les problèmes, ne pourrait le persuader d’abandonner.
Néhémie avait cette même détermination lorsqu’il construisait les murailles de Jérusalem. Ses ennemis ont employé toutes les tactiques possibles pour l’effrayer et le convaincre d’abandonner, mais il a poursuivi la construction et a répondu : « Un homme comme moi prendre la fuite! » (Néhémie 6.11, Seg)
Dieu avait personnellement choisi Balaam le prophète. Guéhazi devait hériter du manteau d’Élie et d’une double portion du ministère de son maître. Démas aurait possiblement pu reprendre le flambeau de Paul. Pourtant, ces trois hommes se sont laissé distraire par l’amour de ce monde et l’argent, et par conséquent, se sont écartés de leur mission.
Chacun de nous a pour mission de conduire le monde perdu à Christ et d’établir le royaume de Dieu. L’auteur du livre aux Hébreux nous donne des instructions précises quant à ce que nous devons faire pour garder le cap : « courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée. Faisons-le en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène à la perfection. En échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix » (Hébreux 12.1-2, Seg 21).
Christ, notre exemple, est celui qui nous a précédés dans l’épreuve. Nous ne devons pas observer les spectateurs dans l’arène, ou les autres coureurs, mais garder nos yeux fixés sur Jésus et l’imiter. Jésus lui-même a dit : « suivez-moi », car il savait que le fait de garder le cap serait une des choses les plus difficiles pour nous.
Je me rappelle bien la fois où, durant les débuts de notre ministère, un homme m’a offert toute son aide financière si j’acceptais d’abandonner mon appel et de m’engager à promouvoir sa cause outre-mer.
Ce qui m’a aidé à fuir cette distraction, c’est la question que ma femme m’a posée : « À la fin de l’aventure, quand tu y repenseras, que trouveras-tu à dire? Si, par amour pour l’argent, tu compromets ton appel et ta relation avec le Seigneur, comment expliqueras-tu cela aux gens qui te suivent? »
Mes chers frères et sœurs, encourageons-nous fidèlement les uns les autres, au quotidien, à garder le cap et à renoncer aux distractions.
K. P. Yohannan, docteur en théologie
fondateur de GFA World
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