Un bon ami et théologien chrétien bien connu a visité notre œuvre en Asie. Il s’est rendu dans l’une des colonies de lépreux, remplie de personnes souffrant de douleurs et de souffrances horribles. Ils sont si seuls, rejetés par tout le monde, sans aucun espoir de soulagement. Il a ensuite été invité à partager quelque chose avec ceux qui s’étaient rassemblés. Il nous a dit qu’il était resté là, engourdi, ne sachant pas quoi dire.
Permettez-moi de vous poser la question suivante : face à une assemblée qui connaît toutes sortes de souffrances, qu’auriez-vous partagé? Que pourriez-vous dire? Parler de santé, de richesse et de la possibilité d’une vie extraordinaire par la foi?
Debout dans ce lieu abandonné, ce professeur de la Bible a ouvert sa bouche et a parlé de la résurrection, notre grande espérance. En effet, la résurrection de Christ nous donne l’assurance que tous ceux qui sont en Christ revivront en Christ, et qu’ils porteront son image (1 Cor 15.22, 49).
Les taux de suicide révèlent que même les personnes riches, prestigieuses, célèbres et très instruites finissent par renoncer à la vie. Que devons-nous en penser? Aussi réussie que leur vie puisse paraître, ils sont paralysés par la comparaison, le rejet, les abus, l’avidité, la solitude, l’impuissance et le désespoir. L’argent n’est pas l’élixir que l’on nous fait croire.
Une réalité absolue pour toute l’humanité : qu’ils soient riches ou pauvres, malades ou en bonne santé, au centre de l’attention publique ou en marge de la société, tout le monde mourra, et vous êtes en train de mourir, tout comme moi.
Mon ami, le monde entier est en crise. Les pleurs incessants des mères endeuillées, les êtres chers dont le diagnostic est frappé d’une sentence de mort, la violence et la persécution. Où est la réponse? Vers quoi nous tourner pour trouver de l’espoir?
Un évangile bon marché de prospérité et de pensée positive n’est pas la réponse; il ne suffit pas!
La foi qui nous a été transmise par l’Église sainte affirme que, dans ce monde, nous aurons des difficultés, mais prenez courage, Christ a vaincu le monde. Le baume de guérison qu’il nous offre est une souffrance avec de l’espoir. L’espoir est le voyage vers la restauration, la création originale telle que Dieu l’a voulue, et cet espoir est la réponse à la souffrance que nous devons endurer.
La résurrection de Christ est notre espoir — et cet espoir dépasse de loin toute circonstance momentanée. Christ et sa résurrection sont le seul espoir de guérison et de vie. Par notre foi en lui, nous pouvons vaincre la mort comme il est ressuscité des morts. Cette espérance n’est pas un simple répit dans le présent, mais elle va au-delà et est la garantie d’un triomphe, d’une gloire et d’un repos éternels. Comme nous l’a dit Paul, « si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes » (1 Cor 15.19). Sa résurrection est une espérance pour nous aujourd’hui et pour toujours.
Parce que Christ est ressuscité d’entre les morts, la résurrection est garantie pour nous. C’est grâce à lui que nous avons de l’espoir. Ainsi, à la fin, nous pouvons regarder la mort en face et nous écrier : « O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon? » (1 Cor 15.55).
Cette espérance, bien sûr, n’est pas une licence gratuite pour mettre notre voyage spirituel sur le régulateur de vitesse. Au contraire, nous devrions être d’autant plus motivés dans notre engagement envers lui. Pensez-y : les athlètes olympiques s’entraînent dans leur sport pendant peut-être 16 heures par jour pour franchir la ligne d’arrivée; chaque décision, de l’alimentation aux engagements sociaux, est prise à la lumière de son impact sur la réalisation de cette ligne d’arrivée. De même, nous voyons l’apôtre Paul vivre avec un dévouement sans faille en attendant la couronne qui l’attend — la même couronne qui nous attend tous, ceux qui veulent vivre pour lui.
Alors que nous célébrons la résurrection et que nous entamons les semaines qui suivent, je vous exhorte, mon ami, à garder la résurrection de Christ au premier plan de votre vie. La mort ne peut pas vous tuer. Ensemble, nous pouvons « courir vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » (Phil. 3.14).
K.P. Yohannan,
fondateur de GFA World
Vous êtes en train de mourir, et moi aussi.
Quelle est votre réaction à cette pensée? Dans quel domaine de votre vie pouvez-vous vous rappeler que Christ et sa résurrection sont votre espérance? Il peut s’agir d’une maladie, d’une relation difficile, d’une perte ou d’une crainte. Réfléchissez au domaine dans lequel vous pouvez laisser la résurrection de Christ apporter une vie nouvelle et l’espérance de la Pâque dans votre vie quotidienne.
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